Le passage à la nouvelle année demeure un moment propice pour faire le bilan
de ce qui a été réalisé au cours des douze derniers mois. Nous vous proposons
un petit bilan culinaire de l’année 2019, qui s’inscrit dans un élan de
changements significatifs dans le monde culinaire depuis le début de la
décennie 2010.
Moments forts
Les années 2010 sont fructueuses en nouveaux comportements. Mentionnons
l’explosion de l’offre alimentaire offerte aux consommateurs : des produits
issus de la culture biologique, des produits sans gluten, l’ouverture aux
aliments végétariens et véganes, des produits du terroir diversifiés et
audacieux. L’offre se bonifie constamment.
Le déploiement des marchés publics et celui des épiceries zéro déchet fait
désormais parti du paysage alimentaire des Québécois. Dans un souci de
consommation durable, ces boutiques offrent leurs produits en vrac, il s’agit
d’emporter ses contenants ou de se procurer sur place des contenants
réutilisables.
Ce courant s’installe tranquillement dans les habitudes de consommation,
comme celui de réduire l’utilisation de sac de plastique, par exemple. Qui
aurait pu prédire, il y a 10 ans, que l’on pourrait emporter ses plats dans les
épiceries grandes surface !
Les modifications des habitudes alimentaires de la décennie 2010 ne
manqueront pas de se poursuivre dans les prochaines années. En attendant,
voici un petit retour sur 2019.
Le Guide alimentaire canadien
Dévoilé le 22 janvier 2019, le guide alimentaire canadien a fait couler beaucoup
d’encre, et pour cause. Exit les groupes alimentaires et les portions, il mise
davantage sur les nouvelles valeurs liées aux attitudes récentes de la
population canadienne face à l’évolution des pratiques alimentaires.
Ainsi, le guide propose des incitatifs de conduite, comme de manger plus de
végétaux ou d’aliments protéinés, de consommer des aliments moins
transformés ce qui, par ricochet, devrait nous inciter à cuisiner un peu plus.
Boire de l’eau, diminuer le sel et le sucre, consommer plus de fruits et de
légumes, voilà des propositions à valeur ajoutée.
Tendances consommation
Vous aurez sans doute remarqué que le guide alimentaire canadien s’est mis
au diapason de certaines tendances en alimentation, notamment le fait de
consommer local et de saison. L’économie de proximité, comme on la nomme
souvent, est une économie à plus petite échelle qui favorise le développement
des cultures et des produits locaux.
Et puis il faut se le dire, il y a plusieurs avantages à consommer local ; d’abord
par la consommation d’aliments frais, on augmente notre apport en
nutriments, car des légumes et des fruits qui voyagent moins se portent mieux.
Puis, cette pratique à l’avantage de limiter l’empreinte écologique due au
transport.
D’ailleurs depuis quelques années il se développe tout un réseau de marchés
publics à travers la province. En plus d’encourager les producteurs locaux, ces
marchés offrent aux agriculteurs et aux artisans l’occasion de faire connaître
des produits variés : des fromages, des huiles, du miel, des céréales, des
viandes de spécialité, des algues et même toute une gamme de produits
alcoolisés [bières de microbrasserie, gin, vodka, cidres, etc.].
La bouffe s’installe dans la rue
Depuis l’année 2012, la cuisine de rue se déploie graduellement dans les
artères de la métropole, en plus de bonifier l’offre événementielle des nombreux
festivals aux quatre coins de la province. Ainsi, les camions de cuisine de rue,
tous plus colorés les uns que les autres, proposent une diversité culinaire qui
plaît aux gourmets et aux gourmands de tous horizons.
Une association regroupe d’ailleurs les propriétaires de « foot truck », il s’agit de
l’Association des restaurateurs de rue du Québec. Elle compte plus d’une
cinquantaine de membres.
Chaque premier vendredi du mois, entre les mois de mai et octobre,
l’Esplanade du Parc olympique de Montréal est l’hôte d’un événement qui
rassemble plusieurs camions de cuisine de rue. Ce rendez-vous culinaire,
baptisé « Premier vendredi », permet de goûter en un seul lieu, dans une
ambiance festive, une variété de mets et de boissons. Espérons que l’activité
sera de retour en 2020.
Le phénomène gagne tranquillement toutes les régions du Québec. On peut
certainement parler d’une tendance qui prendra plus d’importance au cours
des prochaines années.
Les Lauriers de la gastronomie québécoise
Tout nouveau dans le paysage des galas, Les Lauriers de la gastronomie
québécoise ont comme objectif d’encourager l’industrie culinaire et de valoriser
la gastronomie québécoise. En place depuis 2018, cet événement de
reconnaissance verra sa troisième édition en 2020. Les récipiendaires se
distinguent dans 17 catégories différentes. Une petite suggestion ici : ajouter
une catégorie, celle qui récompenserait le travail des traiteurs événementiels…
Voeux 2020
À l’aube de cette nouvelle décennie, toute l’équipe de Zeste du monde traiteur
veut d’abord vous remercier, vous, cette clientèle extraordinaire, pour la
confiance que vous leur accordez. Toujours à l’affût de nouvelles tendances en
alimentation, et soucieux d’améliorer de façon constante leurs pratiques
d’entreprise, les propriétaires, ainsi que toute l’équipe, travaillent sans relâche
pour vous offrir une cuisine savoureuse et originale.
L’équipe vous offre ses meilleurs voeux de santé, joie et prospérité pour 2020.
En mon nom personnel, je vous souhaite une année 2020 en santé, remplie de
bonheurs quotidiens et de grands moments. Je vous souhaite aussi de faire de
belles découvertes culinaires, le meilleur est à venir !
Bonne année 2020 !
Gastronomiquement vôtre,
Par Caroline Cudia
rédactrice pour Zeste du monde
Date de publication : 1/8/2020 11:31:10 AM
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