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Un vrai blanc manteau de neige

Un vrai blanc manteau de neige

La bourrasque avait fait sienne depuis l’aube du 12 mensuel de la fin d’année. Et cela fut justice du mois. Personne en cause ne l’avait vue venir ou ressentie, la dérive spectaculaire du Cauchemar en pleine cuisine. Sauf les conspirateurs climatiques perdus et quelques-uns des bienveillants employés de Zeste du monde – des cuisiniers en or, hors et pairs, il soit de son être. Tous debout à faire et doubler et refaire de nouvelles bouchées dînatoires pour le commun des tendances et la vive des hôtesses. Le constat était le suivant : plus d’invités, plus de convives… et plus de monde pour la fête. Mère Noël avait très bien prévu le coup. De fait, c’est le Père qui avait perdu le pied gelé…

Père avait honorablement acquiescé à la victoire de Mère au combat des sexes de Noël, la semaine précédente, et s’était adjugé subtilement le rôle de second chez les violons-lutins. Pour la forme, disait-il. Branle-bas de combat de préparatifs lui avait-on affiché comme premier ouvrage grandiose. Il fut de revoir pour Mère tous les enjeux occasionnés par les siens, et les nouveaux arrivants – la pire de ses nouvelles tâches -, incluant les nouveaux venus et exilés de ce monde, en quête d’ajouts à la plus belle des fêtes depuis les deux derniers millénaires d’années. Tous étaient, vous l'avez tous deviné, des amis...

Le plus bel happening de ce décembre blanc-vert s’inscrivait dans le nombre de bouchées qui s’étaient accru pour cette heureuse divinité. À n’en plus finir ! Un feu roulant sur tapis mécanique ; et particulièrement toutes cordées, le long du passage des congélateurs qui soufflaient le court du circuit. Toutes miniatures et par milliers se trouvaient ses fameuses pleines-bouches donnant une réelle autoroute de nourriture qui n’en finissait plus d’être garnie par les verts petits-jaunes en proie à la neurasthénie. Des millions pour tous ! L’envie des « nourris jusqu’à la faim du monde ».  Ils – tous avaient commencé à ne plus parler de lutins tellement la file de bouchées s’escomptait sur tant de kilomètres entre le haut de la montagne et l’intérieur de l’usine – mangeraient pour l’éternité. C’était entre le début de la parade des célébrités et l’intérieur de l’usine à bouchées. Le Père s’exposait en kilomètres de lutins ajoutés en guise de traîneau à n’en plus finir, entre le Pôle du Nord et son versant du Sud.

Le néo-bas de laine devenue rougissant des joues, semblait s’énerver le Zeste de froid beaucoup plus qu’il n’en faut. Et il fallait comprendre que : tant de tartines, de sandwiches, de dîne-ici et dîne-là créeraient des « faiseux qui faisaient » à tout bon de champs, à distance. Toute cette nouvelle nourriture serait donc ample, remplissant des montagnes et tiroirs-traîneaux de bouchées, des congés-à-délateurs de petite-portion, usufruit, sandwiches et lunch de cafétéria qui s’enorgueilliraient de faire tout le transport. Le bonheur de l’un faisait le bonheur de l’autre, disait-on, et il fallait que tous puissent y manger à la suffisance de leur appétit.

Femmes et hommes, Canadiennes et Québécois. Que personne ne ressente que le blanc tapis puisse être retiré d’en-dessous de chaque lutin, devenu régional et provincial par l’apesanteur de leur contre-temps. Sans que le bruit-son de la neige écrapouti soit disparu. Ores et avant tout, avant même l’arrivée de l’estivale.

Chaque joueur éclatant de cette jolie manifeste – une sorte de Nuit des longs couteaux trop bien aiguisés… sans arme - savait bien que le gagnant de cette loyale enneigée serait égale - soit la Mère et le Monde de Noël - et que se nourrir par le haut de la palme serait légale. Quoi qu’en dise ces foutues acteurs de la dernière rangée de cette supercherie toute blanche et noëllesque. Vrai blanc-blanc comme larrons en fête.

Mais l’Histoire n’était pas encore rendue à ce moment de célébrations. Comme disait Tex Lecor, il n’était même pas Minuit moins 20. Vu d’en haut, l’emballage serait encore à couper le souffle, le sort en était effectivement jeté. Il restait une dernière heptade avant de crier gare. Plusieurs s’étaient vraiment énervés de la conclusion de l’œuvre. Il restait encore, tout au plus, quelques jours de rodage.

Date de publication : 12/20/2017 9:28:36 PM


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