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Quand la féerie prend un autre « e » … féminin

Quand la féerie prend un autre « e » … féminin

Comme ce fut le cas pour la dernière dominique de novembre, la scène ne se passait pas comme si tout avait été prévu d’avance, au royaume des Ho-Ho-Ho! Le sol étant provisoirement bien gelé. L’hiver n’étant plus ce qu’il était. Le vent virant sans cesse des redites en bourrasques. Et les cieux sombres percevaient que les changements climatiques perceraient ces nuages noirs bien avant longtemps. Les temps avaient bien changé, comme disait la chanson du Canadien de l’Ouest. Et ces signes et adages anticipèrent une révolution de sens. Pour ce Noël 2017, les meilleurs traiteurs n’avaient qu’à bien se tenir !

 

Tout pour transcender l’hiver masqué, la neige ne serait pas encore tombée toute franche comme il se doit pour que le reste du monde ressente le difficile changement qui s’effectuait en quelques saisons. Seulement. Comme si le monde de la féérie passait du masculin au féminin. En un rien de temps. L’hiver s’était voté un changement de sexe, c’était bien vu pour la moitié du monde. Malgré l’équinoxe glacieux en devenir, l’odeur du festoiement à l’intérieur de la grande famille de Zeste du monde prit l’allure d’une fin de saison toute heureuse au goût des lutins. Et finalement tous les us et autres coutumes allaient orner le Grand Nord, reconsidéré, et à juste titre, le Gite de la super maman Noël. Tant et tellement que les employés(es) du Traiteur eurent l’envie d’entendre l’arrière-petit son d’un traineau lointain.

 

La fête battait donc son trop-plein avant terme. Bien avant son temps que surviennent ces grands entendus changements. Tous s’affairaient finement à la gigantesque préparation de la superbe Noël. Qu’on se le dise et se le répète : il (ne)fallait rien oublier, ni son organisation grandiose, ni son chaos neige-en-tête qui s’illuminerait avant la nuit tombée de quatre semaines; chaque petit zeste de quel monde que ce soit eu un grand regain de mémoire.

 

« La féerie de Noël, pour toi, c’est quoi ? », proposa le blogueur éraillé de la gorge et époumoné du creux nordique, à une première Nathalie. Semble-t-il qu’il essayait de faire germer une simple idée et s’engageait alors dans une courte élaboration de mots funestes en compagnie de la jeune propriétaire … du cellulaire perdu. « Le point du « i » vient en haut de celui-ci, les deux points font acte de tréma, les trois points donnent la chance de s‘arrêter … et penser à la féérie que tu as oubliée… Mais à quoi penses-tu ? »

 

Médusée, elle ne s’attendait vraiment pas à cela, à cette réflexion sifflant entre deux trains de métros aux horaires discordants. La jeune professionnelle avait planifié répondre au féminin, comme il se doit u devait, comme elle l’avait préalablement entendu. Et lui, il anticipait sa demande de réponse en acceptant de changer le P du Père pour un édifiant M de Mère. Sur le coup – comme le son des cloches - toute la société de lutins qui écoutaient à distance s’en trouvèrent fiers de cette grande latitude ; ils se mirent donc tous à rire tout coït de gêne et la forêt continua de s’égosiller, à chantonner des refrains festifs destinés aux vétérans lutins qui n’avaient pas perdu leur jeunesse.

 

Le père blanc barbu avait toutes les raisons de s’effilocher le « e » assumé de la conjointe muette et anonyme de sa diphtongue. Mais surtout dans une nouvelle phrase placée au féminin au-devant de tout ce qu’il portait. Pour des raisons de décoration et de phraséologie clandestine, ça allait de soit en soie. Mais sûrement parce que le féminin avec un « e » rendrait la lecture des mots efféminée, élancée et ex honorée tout à la vue de la portion féminine qu’allait requérir les anges. Mieux encore, pour ceux qui ne verrait plus le pile qu’en face du pile ou face, c’était à se demander de quelle façon cette répétition viendrait à bout de la sacro-sainte vérité du cellulaire. « Que les enfants eussent perdu - pas la légende mais une partie de leur enfance -, depuis la naissance du portable. Et qui avait perdu l’intérêt d’une charge et une recharge de piles ».

 

À faire pâlir un bœuf sans corne. Qui signerait de la patte droite le nouveau bœuf désigné. Madame Météo avait fait une prédilection hasardeuse : plus de neige et un peu plus froid que par les années passées, lisait-on sur une longue pancarte de train. Et elle aurait mangé ses bas dès cette année s’il n’en était que d’elle. Un bouleversement ne vient jamais seul puisque la mère Noël avait contracté une légère crise de ce nouveau féminisme, en apprenant qu’elle allait se rendre en ville sans faire malice ni créer préjudices. Elle en avait justement un peu perdu de ses lettres de matriarcat au profit de la nouvelle « e » devenue célèbre mais avec un « e ». Devant ceci et cela – pour ne pas dire celle - le père sans majuscule et agenouillé prit son trou et laissa la Reine au Bois blanc et dormant occuper sa nouvelle place de choix.

 

La saison était lancée et elle serait des plus belles. De fait, Noël 2017 avait cette année pris un bien bel air, des joues rougies et des fossettes pointe-au-pic. Des allures nobles comme jamais on ne lui en avait prescrits. Pleines de bon sens et sang bon. Des airs de femmes, que dirent tous les airs de mères verts de vêtements verdis. Beaucoup s’en trouvèrent rassurés, pleins de sens bon. Et comme les nouveaux pins sentent si bons dans leur réel environnement…

Date de publication : 12/1/2017 1:46:34 PM


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